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Tout commence en 1885, lorsqu’Auguste Ponsot découvre en Arménie une tradition : purifier et parfumer les maisons en faisant brûler du benjoin. Séduit par ce rituel chaleureux et écologique, il décide de le rapporter en France et de le transformer en un véritable art de vivre, bien au-delà d’un simple parfum d’intérieur.
Avec son associé pharmacien Henri Rivier, il met au point une formule où le benjoin est dissous dans l’alcool, puis mêlé à des parfums pour créer une odeur persistante et délicate. Le mélange est absorbé par un papier buvard spécial qui, une fois allumé, se consume lentement sans flamme et diffuse une senteur unique : le Papier d’Arménie est né.
Depuis plus d’un siècle, la fabrication reste artisanale, longue de près de six mois et jalonnée de nombreuses étapes réalisées à la main, comme pour un produit de luxe. À Montrouge, Mireille Schvartz, arrière-petite-fille d’Henri Rivier, perpétue ce savoir-faire avec une petite équipe fidèle, certains collaborateurs étant là depuis trois générations.
Autour du célèbre carnet, la marque a développé un univers complet de parfums d’intérieur, comme des bougies en cire végétale créées avec le parfumeur Francis Kurkdjian, qui prolongent les effluves inimitables du benjoin. Chaque produit transforme l’espace en un lieu chaleureux, raffiné et intemporel, ancré dans l’histoire mais parfaitement dans l’air du temps.
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